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Tout ce qu’il faut savoir sur le ramonage

Sachez tout d’abord qu’il est recommandé d’effectuer 2 nettoyages par an pour les appareils au fuel, au bois et au charbon, dont un à réaliser pendant la période de chauffe. Le nombre obligatoire de ramonages par an est fixé dans le règlement sanitaire départemental qui se consulte en mairie ou à la préfecture. Il est recommandé, en cas d’utilisation intensive, de renouveler l’opération une 3ème fois au cours de l’année.

1. L’utilité du ramonage

Le ramonage permet d’abord et surtout d’éviter tout danger pour votre vie. En effet, outre l’incendie du conduit de cheminée, le risque principal d’un défaut de ramonage reste l’intoxication au monoxyde de carbone. Ce dernier est responsable chaque année en France de 90 décès et 5000 intoxications. Enfin, il permet de réaliser des économies de combustible grâce à l’obtention d’un meilleur tirage et une limitation de la pollution.

2. Coût d’un ramonage

Le coût d’un ramonage peut varier selon la région, la nature de l’opération effectuée, l’encrassement du conduit et évidemment la société choisie. Comptez en moyenne 55 à 80€ en région parisienne contre 40 à 60€ en province pour le ramonage d’un conduit seul.
Chez Vanny, nous faisons nos ramonages dans le cadre d’entretien de poêle ou insert a granulé et il faut compter 200 euros pour l’ensemble ! Nous sommes également capable de faire ce que l’on appelle du débistrage. Le débistrage est nécessaire lorsque l’on souhaite tuber une cheminée et consiste en une action mécanique qui permet d’enlever par martellement le goudron durci à l’aide de masselottes rotatives. Vanny est équipé d’une machine qui permet cette action. Il faut compter environ 450 euros pour cette intervention (uniquement si nous faisons une nouvelle installation avec tubage).
 
Préférez confier le ramonage de votre conduit à un professionnel qualifié par l’Organisme Professionnel de Qualification et de Classification du Bâtiment (OPQCB) et faites très attention aux ramoneurs itinérants qui n’offrent aucune garantie de sérieux et risquent fortement de réaliser un travail peu soigné qui pourrait vous mettre en danger. N’hésitez pas à exiger la qualification Qualibat ou bien une ancienneté d’au moins 3 ans dans la profession.
Enfin, un certificat de ramonage à l’issue de l’intervention est obligatoire afin de valider la bonne réalisation du travail et ainsi apporter la preuve de l’entretien du conduit entier.

3. Financement

  • Vous êtes propriétaire d’une maison individuelle : il vous revient en tant que propriétaire d’entretenir les conduits d’évacuation de fumée de votre chauffage. Veillez, si vous louer votre maison, à faire vérifier le bon état de propreté des conduits avant tout changement de locataire.
  • Vous êtes locataire d’une maison individuelle : le plus souvent, le ramonage des conduits de fumée est inclus dans les charges locatives prévues dans le contrat de bail.
  • Vous êtes locataire dans un immeuble : la charge du ramonage des conduits communs est la vôtre car tout ce qui concerne l’entretien courant de l’appartement est à la charge du locataire.
  • Vous êtes copropriétaire dans un immeuble : l’entretien se divise alors selon le nombre de copropriétaires.

4. Risques d’un mauvais entretien

Un ramonage mal réalisé ou une absence de ramonage peut être sanctionné par une amende de troisième classe d’un montant allant jusqu’à 450€. Votre responsabilité civile ou même pénale peut être engagée si un incendie fait des dégâts ou des victimes et qu’il est prouvé un défaut d’entretien ou la non-possibilité de fournir une preuve de celui-ci.
Au sujet de votre assurance, les dédommagements peuvent varier ; en effet, certains professionnels remboursent les dommages sans problème tandis que d’autres refusent catégoriquement de les prendre en charge si les causes du sinistre sont dues à un défaut d’entretien. Les assurances peuvent également exiger un certificat de ramonage récent dans le contrat, alors mieux vaut vous tenir aux obligations concernant cet entretien.

5. Pollution

La combustion du bois émet divers éléments polluants dans des proportions différentes selon le type de foyer utilisé, ouvert ou fermé, et selon la forme du combustible : bûches, plaquettes forestières ou granulés. Plusieurs règlementations sont mises en place pour limiter l’exposition à ces polluants. Il est par exemple recommandé d’utiliser un appareil récent et d’éviter les foyers ouverts. D’ailleurs, la combustion du bois dans des foyers ouverts est interdite en tant que chauffage principal depuis 2015 en Île-de-France. Elle est autorisée uniquement pour des usages d’appoint.

6. Bûches ramoneuses

Des magasins proposent désormais à la vente des bûches ramoneuses qui sont censées ramoner vos conduits par l’action de produits chimiques. Mais ces produits, constituant simplement une aide au ramonage mécanique en fragilisant les dépôts, ne peuvent se substituer au nettoyage par un professionnel agréé. Ces bûches pourraient même présenter dans certains cas un risque de vieillissement prématuré des matériaux utilisés pour les conduits. Attention donc à l’utilisation de ces produits !

7. Limiter la production de suie

La meilleure solution pour limiter la production de suie lors de la combustion de son feu est d’utiliser du bois dont le taux d’humidité n’excède pas 20 % ; vous pouvez alors parfaitement l’acheter plusieurs mois avant son utilisation en le stockant dans un endroit sec et ventilé. Vous pouvez d’ailleurs consulter notre article sur le stockage du bois pour plus d’informations à ce sujet.

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